Ce n’est pas le bruit du monde qui épuise,
mais de ne pas s’entendre soi-même.

On croit que ce qui nous épuise, ce sont les mails qui débarquent à 23h, les enfants qui crient “Maman ! Papa !” en boucle ou la machine à laver qui se prend pour un DJ quand on veut dormir. Mais le vrai coupable n’est pas là. Le vrai épuisement commence quand on met sa petite voix intérieure en mode silencieux. Résultat : on court partout, mais on n’entend plus celle qui murmure, ou hurle :
“Hé, tu pourrais souffler deux secondes ?”.

Spoiler : ce n’est pas le monde qui nous épuise

On pense souvent que ce qui nous fatigue, c’est le bruit du monde : les mails qui tombent à 23h, les enfants qui crient "Maman ! Papa !" pour la 27e fois, ou la machine à laver qui décide de chanter pile quand on voudrait faire une sieste.

Mais en réalité, le vrai coupable, ce n’est pas le monde extérieur.

C’est quand on n’entend plus sa petite voix intérieure, celle qui murmure "Hé, tu pourrais t’arrêter deux secondes ? "… et qu’on l’ignore royalement.

Ne pas s’entendre soi-même, c’est…

  • Rester coincé.e dans une situation qui gratte plus qu’un pull en laine sans t-shirt dessous.
  • Répondre "ça va "alors que tout votre corps hurle « laisse-moi dormir 3 jours !".
  • Remplir son agenda comme un Tetris mal fichu, au lieu de se demander : "Et moi, j’ai envie de quoi aujourd’hui ?"

S’écouter : la meilleure playlist qui existe

S’écouter, ce n’est pas inné : on nous a surtout appris à tenir bon, à avaler nos émotions avec un sourire poli et à dire “ça va” même quand tout hurle l’inverse.

Résultat ? On est devenus des équilibristes du quotidien, capables de jongler entre boulot, famille, amis et imprévus… sauf qu’on a oublié de lire la notice et qu’on n’a plus de filet de sécurité.

À force de vouloir plaire et de cocher toutes les cases, on finit par ressembler à un super-zéro multitâche : cape froissée, batterie à plat, mais toujours dispo pour sauver le monde.

La vérité ? S’écouter, ça ne demande pas des superpouvoirs.

C’est plutôt comme remettre des écouteurs après des années de bruit de fond : au début ça grésille, puis on redécouvre sa propre musique. Et là, surprise : elle est souvent bien plus douce que le vacarme extérieur. C’est alors que cette petite voix intérieure s’exclame  : “Ah ! enfin ! Tu m’entends !”

Quelques pistes à essayer

La sophrologie propose des outils simples (et non, pas besoin de partir au Tibet pour s'écouter).

  • La respiration consciente 

    Fermez les yeux. Inspirez profondément par le nez (oui, comme si vous sentiez une bonne pizza sortir du four). Expirez doucement par la bouche, comme si vous souffliez sur une soupe trop chaude. Répétez 3 fois.
    Résultat : votre mental se calme et votre ventre arrête de faire la révolution.

  • Le Scanner corporel express
    Installez-vous, fermez les yeux, et passez en revue votre corps. Est-ce que vos épaules sont coincées façon cintres ? Votre mâchoire bloquée façon pitbull ? Notez, sans juger. Visualisez les zones tendues et prenez une grande respiration, imaginez qu'à chaque expiration, vous vous débarrasser du cintre et du pitbull. 

    Magie : vous redécouvrez que vous avez un corps… et qu’il mérite un peu d’attention.

  • La visualisation de l’espace intérieur
    Fermez les yeux et imaginez un lieu où vous êtes bien. Ça peut être une plage paradisiaque… ou juste votre lit avec une couette bien chaude.

    Cet espace intérieur devient votre refuge, loin du bruit et des obligations.

"Le monde fera toujours du bruit. Mais si vous reprenez le temps de vous écouter, même un embouteillage devient supportable".

Delphine LIBES - Sophrologue praticien